elements-pub-formations

Coworking le mieux noté
des Hauts de France

Lundi à Vendredi
8h30 à 19h00

03 28 52 37 35 

Du Lundi au Vendredi De 8h30 à 19h00

elements-pub-formations

Coworking le mieux noté des Hauts de France

Risque de contamination, crise et confinement, depuis plusieurs mois le quotidien du français est totalement bouleversé.

Alors que le Covid-19 se propageait, il nous a forcés et nous force à repenser notre organisation, nos habitudes et nos réflexes. Situation exceptionnelle oblige, les autorités ont recommandé le télétravail aux entreprises de l’Hexagone.

Certaines de ces organisations sont familières à ce nouveau mode de travail et d’autres découvrent cette pratique qui apparaît comme une solution pour le maintien d’une activité malgré la propagation du virus.

Outre l’opportunité d’une continuité d’activité, ce nouveau mode de vie est plus que bénéfique pour notre planète. Et cette crise sanitaire mondiale nous a fait prendre conscience de l’impact de l’activité humaine sur la survie de notre planète en perdition.

Télétravail, une solution pour le développement durable ?

Entre les manifestations des gilets jaunes, la grève pour la réforme des retraites et le Covid-19, le télétravail est en bonne voie pour être de plus en plus adopté par les entreprises qui auront testé et sauté le pas lors de ces derniers événements perturbateurs.

En effet, 32% des entreprises acceptent une dose de télétravail, du moins pour certains de leurs salariés, contre 26% en 2017. Plus récemment, en particulier en réaction aux grèves des transports, 4% de salariés interrogés par l’institut CSA se sont convertis au télétravail. Ce chiffre pourrait encore grossir même si certains métiers ne sont pas “télé-travaillables”.

Impact social, économique et environnemental, le télétravail a fait objet de plusieurs études pour en démontrer les conséquences. Les plus chiffrables aujourd’hui sont celles concernant la diminution de gaz à effet de serre.

50% des émissions de CO2 sont liées aux déplacements professionnels (source WWF 2008)

Comme dit précédemment, le plus gros avantage du confinement à notre sens, c’est la prise de conscience (d’une grosse partie) de la population. Avec presque la moitié du monde immobilisé, il y a très peu de voitures dans les rues, des centaines d’usines sont à l’arrêt, des milliers de vols sont annulés et la planète respire enfin. Par conséquence, la consommation de baril de pétrole dégringole. Selon les estimations de l’Agence Spatiale Européenne, les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) – le NO2 l’un des principaux polluants émis par l’industrie et le transport routier – étant observées entre le 14 et le 25 mars seraient ainsi inférieures d’au moins 30% à leur niveau d’il y a un an à la même période. La nature reprend le contrôle et la Terre se nettoie : on voit des signes dans les canaux de Venise devenus plus propres et plus clairs qu’en temps normal, les oiseaux reviennent chanter à Paris, …

Découvrez plus d’images de l’Europe assainie

La question qui nous vient alors à l’esprit est : si nous arrivons à prendre des mesures drastiques à court terme pour une problématique telle qu’une pandémie, pourquoi ne peut-on pas prendre des mesures à moyen terme en ce qui concerne l’écologie ? Car c’est LA menace de notre ère, celle qui décimera une bien plus grande partie de la population mondiale et face à laquelle nous ne pourrons plus rien faire le moment venu. Cette interrogation est renforcée lorsqu’on apprend que la banque centrale européenne débloque plus de mille milliards d’euros pour aider l’économie impactée par le coronavirus. Si cette même somme était dépensée pour l’écologie, le développement massif des énergies renouvelables et l’élaboration d’un nouveau modèle agricole moins déficitaire et pollueur seraient déjà en cours. La bonne nouvelle, c’est que tout le monde a pris conscience qu’on est capable de changer de mode de vie rapidement en créant des ruptures très importantes dans les politiques pour ce virus.

Selon la Consumer Electronic Association, aux États-Unis, “3,9 millions de télétravailleurs américains – travaillant au moins un jour par semaine à leur domicile au lieu de se déplacer – économisent 3,2 milliards de litres d’essence par an. Ce qui se traduit par de 14 millions de tonnes de CO2 de moins dans l’atmosphère, un impact correspondant à celui de 2 millions de voitures sur les routes.”
En France, un employé parcourt, sur le trajet domicile-travail, en moyenne 26 kms par jour. Si les salariés travaillaient en moyenne 2 jours par semaine à leur domicile, cela induirait un gain direct de plus de 800 kg de CO2 par personne et par an, soit près de 10% du bilan carbone d’une personne. »
Selon l’étude Smart 2020 publiée en 2008, ce potentiel est de 11,7 millions de tonnes pour la France. Ce équivaudrait à retirer 4 875 000 voitures de la circulation !

Il suffit de voir les images de la NASA au sujet des émissions de gaz à effet de serre en chine pour comprendre l’impact environnemental du confinement lié au Coronavirus. Si cette situation est poussée à l’extrême, elle résume néanmoins très bien les effets que pourraient avoir une augmentation du télétravail et donc une baisse des déplacements domicile-travail.

Alors à l’avenir, pourquoi ne pas tendre vers cette démarche tout en adaptant le rythme en fonction des besoins du salarié : 1 jour par semaine, 2 jours par semaine, tous les matins, etc…

En ce temps de Covid-19, le télétravail est donc indispensable et bénéfique pour la continuité de l’activité des entreprises, la qualité de l’air, et la santé de tous.

Ce virus se présente comme le premier exercice de pandémie d’une telle envergure auquel nos gouvernements doivent s’adapter. Peut être que si cela venait à se reproduire, la gestion serait encore meilleure du fait de notre expérience. J’entends par là un plus grand stock de masques, une meilleure anticipation de la propagation du virus et une communication des médias plus qualitative que quantitative. Les stocks de masques ont par exemple été limité pour des raisons comptables. L’État Français comptait sur l’importation de masques fabriqués à l’étranger en cas de pandémie, ce qui est un comble pour une situation telle qui oblige les pays à fermer ses frontières…
Ne serait-ce pas l’occasion pour certaines usines de relocaliser en Europe pour limiter l’interdépendance globale ?

Source : étude du CSA pour Malakoff humanis de mars 2020

Partager l’article